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Dernière fête
5 juillet 2019 à 12 h 45 min - 28 juillet 2019 à 13 h 50 min
€18
Dernière fête
Écriture originale Caroline de Touchet et Romain Chesnel
Mise en scène Romain Chesnel et Caroline de Touchet
Avec : Camille Arrivé, Damien Bennetot, Justine Morel, Elsa Olla, Sarah Bretin, Céline Laugier
Durée : 1h05
du 5 au 28 juillet 2019 à 12h45
relâche les 10, 17, 24 juillet
L’Histoire
Quatre amis, Edouard, Suzanne, Camille, et Ninon, se retrouvent après des années d’absence à l’enterrement de Charlotte. Ils décident, en sortant de l’église, de partir à la campagne, en souvenir de toutes ces années. Il se retrouveront, se déchireront, vont faire face à la mort. Leur deuil prendra plusieurs formes, du déni, à la colère, ce week-end est censé les amener vers l’acceptation. Un simple voyage entre amis, pourrait s’avérer bien plus qu’une « gentille» virée à la campagne. Sous des airs tragi-comiques, ils laisseront voir l’humour qui lie les hommes, la tendresse, et le dévouement des amitiés de jeunesse.
L’Univers
« Un genre de bonbon rose avec de la liqueur à /’intérieur»… Romain vient de me dire ça ! Nous sommes d’accord sur cette phrase que nous trouvons exceptionnelle ! On venait de se poser la question « et l’univers de la pièce ? »… On a la réponse! Un bonbon rose avec de la liqueur dedans ! Comment l’expliquer ? Cette pièce parle des non-dits, source des névroses de la race humaine. « Encore une pièce qui parle de jeunes névrosés » nous direz-vous ! Oui ! Complètement ! Les névroses du deuil, de l’absence, de la fuite des responsabilités. Les névroses qui incombent à l’amour et à l’attachement profond. Le deuil, et ses phases, le déni, la colère, la tristesse, le marchandage, et enfin l’acceptation. Ces jeunes adultes sont au centre de leur vie, un pied dans l’enfance, un pied dans la tombe que l’adulte se creuse lui-même. Ici réside leur puissance, leur cri au refus de devenir adulte, cette peur de devenir raisonnable et << comme il faut » et de se réveiller à quarante ans comme tant d’autres en se disant « mince, je suis passé à côté ». Tout cela sous couvert du style tragi-comique que nous appellerons dorénavant entre nous le gros bonbon rose !